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Bien que nous puissions penser que les technologies nous relient, il ne faut pas occulter le fait que 32% de la population ne dispose pas au quotidien de ces technologies. L’isolement par la sélection aux droits d’accès aux technologies de liaisons est aujourd’hui un véritable handicap de vie sociale.

Cela est appelé une fracture numérique.

Les raisons de cet isolement sont diverses et variées : chômage, handicapes, transports, compétences, intérêts …

Par contre la dématérialisation est en marche et irréversible. L’état, les banques, les transports, le commerce, la culture et l’information sont engagés dans cette démarche.

Enormément de structures existent pour aider cette population isolée avec la préoccupation de faire venir les demandeurs aux points de concentration de l’information et formations.

Nous avons, délibérément opté pour le schéma inverse, à savoir nous déplacer vers eux.

Notre pays reste encore et malgré tout un pays rural avec ces, au 1^er janvier 2017  (sources) , 35 500 communes métropolitaines et 129 dans les DOM.

Beaucoup de villages et lieu-dit restent encore éloignés des grandes structures de vie sociale.

Nous avons le sentiment que nous oublions, un peu trop souvent, que l’organisation de notre fonctionnement est la ‘’lieue’’ * et que tout le monde n’a pas encore la capacité de se déplacer en voiture sur des distances plus grandes que la ‘’lieue’’.

Notre modèle de proximité reste l’ancien boulanger, boucher, épicier qui se déplaçait vers les villages et lieu-dit qui participaient aux marchés pour apporter leurs produits et commerces.

Nous ne faisons rien d’autre que de renouer avec la proximité rurale

la formation ambulante.

Voilà notre idée de la proximité !

Référence Insee:http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=if52

 Pour information complémentaire:

*Étymologie de Banlieue

De l'ancien français banlieue, issu du latin médiéval banleuca, « espace d'environ une lieue autour d'une ville, sur lequel s'étendait le ban dans la société féodale ».